À la fin de 2022, nous voulions publier un article de blog invité écrit par Arnab Majumdar, notre agent de développement au Fonds. Dans cet article, il parle de son rôle au sein du Fonds, de ses motivations pour le rejoindre, de la promesse de l’organisation et de ce que nous avons appris ensemble cette année.

Depuis le début de l’année, j’ai la chance de contribuer au Fonds d’éducation Greenpeace Canada en tant qu’agent de développement. Dans ce rôle, je cherche à établir des liens entre les personnes bienfaitrices individuelles et les fondations partenaires potentielles et les programmes nouveaux et en pleine expansion du Fonds. Je contribue à entretenir des liens, à collaborer avec Greenpeace Canada pour développer des projets conformes à notre mandat de recherche et d’éducation, à élaborer des propositions de financement, à créer un contenu créatif (du moins je l’espère!) qui communique ce que nous essayons d’accomplir à nos parties prenantes, et à développer des processus et des systèmes de travail pour permettre à notre jeune organisme de bienfaisance d’agir de façon dynamique, inclusive et transparente dans l’ensemble de ses activités. 

J’ai rejoint le Fonds après des années de désenchantement (constant) passées à travailler en gestion de projets et en collecte de fonds dans le secteur à but non lucratif mondial, principalement dans le domaine de la santé publique. Bien que j’aimais souvent le travail que je faisais ainsi que mes collègues, je me posais de nombreuses questions sur la façon dont nous faisions les choses. Répondions-nous vraiment aux besoins de la communauté? Dans quelle mesure notre travail était-il inclusif? Nos méthodes de travail et nos processus correspondaient-ils à notre vision? L’impact de notre travail était-il vraiment durable en contribuant au renforcement des capacités et au contrôle au niveau local? 

Au cours de la pandémie, je suis devenue un militant de première ligne au sein du groupe Decolonise MSF, un mouvement populaire composé de membres du personnel de Médecins sans frontières visant à améliorer et à réformer la gouvernance et le cadre opérationnel de l’organisation. J’ai également accepté un poste au conseil d’administration du Toronto Organizational Development Network (TODN), une ressource professionnelle pour les spécialistes du développement organisationnel en provenance de multiples disciplines et secteurs à travers le Canada.

C’est la possibilité de contribuer à quelque chose de nouveau qui m’a attiré au Fonds. La justice environnementale et l’éducation se recoupent avec divers enjeux de justice sociale, notamment l’accès aux soins de santé et la lutte contre la discrimination. Bon nombre de mes employeurs précédents avaient également ces objectifs à cœur, mais étaient prisonniers de leurs façons de faire – les méthodes de travail et les processus existants, les structures bureaucratiques établies il y a des décennies – ce qui contribuait à un sentiment de résistance institutionnelle à une approche dynamique, responsable et participative au travail de justice sociale. Travailler avec le Fonds d’éducation Greenpeace Canada m’a permis de mettre en pratique ce que j’ai appris par mon propre militantisme, mes travaux de recherche et mon autoréflexion, ainsi que les connaissances acquises en côtoyant tant de coachs, de spécialistes de l’apprentissage et du développement et de leaders en gestion du rendement au cours des deux dernières années. Je peux appliquer mes apprentissages parce que le Fonds est nouveau et qu’il développe sa vision; parce que la direction, le conseil d’administration et les groupes partenaires de Greenpeace Canada sont composés de personnes réfléchies et engagées envers les principes de justice, d’équité, de diversité, d’inclusion et de sécurité (JEDIS), la justice climatique et les nouvelles méthodes de travail; et grâce à la générosité de gens comme vous qui nous soutiennent à un moment critique de notre parcours et de notre développement. À une époque où l’éducation environnementale est si importante pour le mouvement de la justice environnementale et sociale (sans parler de la santé publique), je suis d’autant plus chanceux de soutenir une organisation qui regroupe mes centres d’intérêt et me donne envie de travailler à nouveau dans le secteur caritatif. 

Tout n’a pas été facile pour le Fonds en 2022. Parfois, nous avons progressé plus lentement qu’escompté. Nous comprenons que nous devons travailler fort et progresser régulièrement pour définir et développer des initiatives de recherche qui répondent à un besoin émergent et correspondent à nos compétences et à nos aptitudes. Nous avons pris le temps de réfléchir aux programmes d’éducation environnementale existants et avons entrepris une évaluation de la nécessité et d’une future offre éducative et d’une approche qui engagerait efficacement les jeunes et soutiendrait le personnel enseignant, les communautés locales et nos partenaires.

Je suis profondément reconnaissant d’avoir vu cette communauté grandir et se développer au cours de cette dernière année. Votre soutien nous donne du pouvoir et nous inspire alors que nous continuons à construire cette jeune organisation caritative de manière réfléchie et organique. 

Merci d’être là avec nous. Je vous souhaite, à vous et à vos proches, un heureux temps des Fêtes. 

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Arnab